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Informatique a Maurice
![]() FORMATION Informatique : la mise à niveau de 400 000 personnes lancée Un premier groupe composé de fonctionnaires a démarré hier un cours d’initiation à l’ordinateur. Ils pourront décrocher un diplôme reconnu internationalement, l’IC3. ![]() Ce fonctionnaire du ministère de la Santé fait partie du premier contingent de 9 550 personnes, dont la vaste majorité est composée de cadres, à suivre l’Universal ICT Education Programme qui a démarré hier à 16 heures dans 60 écoles du pays. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ambition gouvernementale est faramineuse. Le régime en place souhaite former 400 000 Mauriciens, soit un tiers de la population, en quatre ans, au rythme de 100 000 annuellement. “Nous voulons que la population connaisse les rudiments de l’informatique pour un usage journalier. Les fondations doivent être solides pour le futur”, déclare Etienne Sinatambou, ministre de la Technologie informatique et des Télécommunications. En guise de cérémonie officielle de lancement, le ministre a opté pour la simplicité en se rendant au collège d’Etat Maurice Curé, Vacoas, afin d’y prononcer un discours de circonstance. Pas de tambours ni de trompettes. “Il était important de démarrer ce projet dans un laps de six mois après son annonce faite par le Premier ministre Navin Ramgoolam le 12 mai dernier. Pour les grandes cérémonies, on verra après”, confie-t-il en aparté à quelques journalistes après son petit discours. Le cours offert mène au Internet and Computing Core Certification (IC3), diplôme qui est reconnu par 1 500 institutions éducatives aux Etats-Unis, sans parler de l’Unesco et du reste du monde. Développé par Certiport, qui conçoit également des programmes de formation pour Microsoft, entre autres, cet IC3 est présenté comme le premier programme de certification d’une connaissance de base en informatique accepté mondialement et fondé sur les standards en vigueur. D’une durée de 45 heures, il coûte Rs 750. Pour prétendre au diplôme, il faut avoir suivi au minimum 40 heures de cours. Ceux qui le souhaitent peuvent par la suite opter pour un examen, contre frais. Trois modules (Computing fundamentals, Key applications, Living online) sont proposés. D’emblée, le ministre balaie les comparaisons possibles avec le Computer Proficiency Programme qui visait également à inculquer une notion de l’informatique au grand public. Etienne Sinatambou précise en effet que ce dernier programme n’avait pas de valeur sur le plan international, contrairement au IC3 d’une part et d’autre part que le CPP n’a pu attirer que 43 000 personnes en quatre ou cinq ans d’existence. Mais l’IC3 n’est qu’un début. Ceux qui le souhaiteront pourront en effet suivre d’autres formations certifiées par des géants du monde informatique tels que Cisco, Microsoft ou encore Oracle, à un coût très abordable. “Ceux qui souhaitent passer à cette étape auront un rabais de plus de 90%. Un cours menant au diplôme de Microsoft Computer Software Engineer, qui coûte au minimum Rs 50 000 à Rs 55 000 aujourd’hui coûtera ainsi moins de Rs 5 000”, affirme Etienne Sinatambou. “Et cette proposition est même ouverte à ceux qui n’ont pas participé à l’IC3 mais qui ont déjà un diplôme en informatique”, précise le ministre de la Technologie informatique et des Télécommunications. Les négociations sont encore en cours avec certains fournisseurs de cours et un protocole d’accord sera signé prochainement, promet encore Etienne Sinatambou. L’objectif ultime est en effet de créer un réservoir de Mauriciens entièrement qualifiés en informatique pour répondre aux besoins toujours grandissants du secteur. |
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Sans ordi, démunis...
Sans ordi, démunis... Dur dur d'entendre les copines s'enthousiasmer d'un chat avec un correspondant à l'étranger ou du dernier tube téléchargé de Shakira, lorsqu'on ne possède pas soi-même un ordinateur à la maison. Sur la vingtaine d'élèves de Form I racontant leur expérience, deux n'ont pas osé y participer, faute de témoignage personnel sur le sujet. Les enseignants sont-ils conscients qu'en proposant de compléter un cours sur l'Égypte, par des recherches sur Internet, tous les élèves ne sont pas logés à la même enseigne ? Jenita, en Form III, se débrouille, elle, en se rendant régulièrement chez sa cousine pour utiliser son ordinateur. " C'est bientôt mon anniversaire, j'ai demandé à mes parents de m'offrir un computer " confie-t-elle. Les deux autres élèves n'ont pas la chance de Jenita. Point de cousine possédant un ordinateur, point de possibilités non plus pour les parents de faire l'acquisition de cet équipement. Tête baissée, elles semblent en avoir presque honte. Pourtant il y a dix ans, la présence d'un ordinateur à la maison était loin d'être une réalité pour la majorité. Aujourd'hui, dix ans plus tard, sans ordinateur, l'on risque la marginalisation sociale. " To pena mail address. Me kouma to fer ? ". À l'école primaire de Montagne Ory, rares sont les écoliers possédant un ordinateur à la maison. L'école a pris les devants en proposant une session d'initiation au mois d'avril dernier avec la collaboration du Virtual Centre for Innovative Learning Technologies (VCILT) à l'université de Maurice et du National Computer Board. L'expérience a été tellement réussie, les élèves si enthousiastes, que certains parents ont accepté d'y investir leurs économies. " Sur 22 élèves, cinq ont eu depuis, un ordinateur à la maison " révèle leur institutrice, Sunita Ramnarain. " Pour la moitié des familles, c'est seulement le mari qui travaille " rappelle-t-elle. C'est le cas dans la famille de Rinaldi, dix ans. Il a fait partie des élèves qui se sont amusés à élaborer un petit document sur l'ordinateur en avril. Il apprécie ses classes de computer studies tous les lundis et souhaite être instituteur. " Nous avons la chance d'avoir reçu trois ordinateurs récemment ", explique Mme Ramnarain. " Nous pouvons maintenant préparer les élèves pour les projets qu'ils auront à faire au collège. " Cependant, à Montagne Ory, le maître d'école n'a pas encore reçu l'aval du ministère pour effectuer la connexion Internet avec les ordinateurs reçus. En attendant, Mme Ramnarain est d'avis que les parents devraient " tout faire " pour faire l'acquisition d'un ordinateur. " Les enfants apprennent très vite lorsqu'ils sont sur l'ordinateur. Ils peuvent faire des recherches avec leurs parents, ils peuvent travailler sur Paint ou sur Word. Ce serait un plus pour les enfants. " insiste-t-elle, tout en rappelant qu'il revient aux parents de contrôler par la suite l'utilisation d'Internet par l'enfant. |
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Discussion | Auteur | Forum | Réponses | Dernier message |
Procédure d'adoption lors Maurice | NetRunner | Discussions Générales | 7 | 23/10/2008 18h37 |
Maurice ne vous quitte jamais | Rocco | Discussions Générales | 2 | 05/09/2006 08h54 |
Paroles de "L'ile maurice" par Mighty Jah | mamzelle_crapo | Paroles. Classées | 0 | 31/10/2005 21h35 |
Visite Maurice => Bof, qu'en pensez vous de cet avis? | timan | Discussions Générales | 32 | 07/09/2005 19h14 |
Paroles de "L'île Maurice" par Linzy Bacbotte | Manoutte974 | Paroles. Classées | 3 | 25/03/2005 22h21 |
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